L’insuffisance rénale
Qu’est ce que l’insuffisance rénale ?
L’insuffisance rénale chronique est définie comme une des anomalies de la structure rénale ou de son fonctionnement pendant plus de 3 mois, impliquant des problèmes de santé et les caractéristiques suivantes : marqueurs de lésions rénales (un ou plusieurs) ou diminution du taux de filtration glomérulaire.
Les complications de l’insuffisance rénale affectent tous les organes et leur fonctionnement (maladies cardiovasculaires, hypertension, anémie, malnutrition, maladies osseuses, neuropathie et diminution de la qualité de vie).
La proportion de personnes ayant d’importants antécédents à l’insuffisance rénale, comme le diabète, augmente de façon alarmante dans le monde entier autant dans les pays développés que dans les pays en développement.
Un régime hypoprotidique pour les insuffisants rénaux (des stades 3 à 5 chroniques)
Un régime à faible teneur en protéines peut retarder l’insuffisance rénale chez les personnes atteintes d’une maladie rénale (maladie du diabète exclue).
Le régime alimentaire joue un rôle majeur dans la progression et les complications de la prédialyse de la maladie de Crohn. Une consommation modérée de protéines ainsi qu’un régime faible en sodium peuvent ralentir la progression de la maladie rénale.
Un régime faible en protéines est associé à une diminution notable de la production d’azote d’urée urinaire et à une diminution concomitante de la charge de travail rénale.
La recommandation actuelle est de réduire l’apport en protéines à 0,6 g – 0,8 g / kg / jour chez les adultes ayant une formation nutritionnelle appropriée et un suivi.
Une restriction supplémentaire allant jusqu’à 0,3 g / kg / jour est réalisable mais doit être complétée par un acide aminéLes acides aminés sont des molécules qui, combinées entre elles, forment les protéines. 20 acides aminés entrent dans la composition des protéines du corps humain. Parmi eux, 8 sont indispensables (notre organisme ne peut les synthétiser, il faut les apporter par l’alimentation) : isoleucine, leucine, lysine, méthionine, phénylalanine, thréonine, tryptophane, valine.
L’arginine et l’histidine sont semi-indispensables. En effet, seuls les nourrissons ont besoin d’en apporter de leur nourriture.
La cystéine, glycine et tyrosine peuvent être indispensables pour certaines populations. essentiel et sous stricte surveillance médicale.
Les patients atteints de maladie coronarienne doivent respecter un plan de soins diététiques détaillés pendant toute leur durée de vie. Un suivi nutritionnel est fortement recommandé pour vérifier qu’une quantité suffisante d’énergie est fournie aux patients lors de la modification de l’apport en protéines.
L’utilisation de produits hypoprotidiques est utile dans la construction d’un régime alimentaire car ils permettent de fournir une bonne quantité d’énergie sans éléments nutritifs nocifs (par exemple, l’énergie rationnelle / phosphore -> il est possible de donner 8 fois plus d’énergie avec le même niveau de Phosphore dans les pâtes) et retardent ainsi la mort rénale.
Un régime conforme est la clé du succès, mais il est très intrusif dans la vie d’un patient.
Il est difficile à atteindre si le régime alimentaire est trop rigide.